Sur l’emplacement où s’élevait autrefois, hors des murs de la ville, le monastère des capucins, une halle est construite en 1839 pour les marchands de volaille et de gibier.« La Halle de la volaille est la plus gaie de toutes malgré les hécatombes qui s’y opèrent, mais aussi la plus incommode pour les voisins, à cause des chants des victimes qui s’en échappent à toute heure : ceux qui vont mourir saluent encore leur dernier jour ou leur dernière nuit (1) ! »Cette halle qui domine le marché des Capucins sera fermée et deviendra, en 1888, la Bourse du travail qui accueille les syndicats et fait office de bureau de placement.Dans les années 1930, la construction d’une nouvelle Bourse du travail, sur l’actuel boulevard Charles-Nédelec, est décidée pour accueillir tous les syndicats. Partiellement ouverte au moment du Front populaire, elle accueille la CGT, mais ne sera jamais achevée et l’ancien local, devenu « la Vieille Bourse du travail », abrite toujours, dans sa partie supérieure, le syndicat FO.